0 avis
Contes derviches : histoires-enseignements des maîtres soufi de ce dernier millénaire, provenant des classiques soufi, de la tradition orale, de manuscrits inédits et des écoles d'enseignement soufi de nombreux pays / [réunies et présentées par] Idries Shah ; [traduit par Lucien Voy]
Livre
Edité par le Courrier du livre - 1979
Contes Derviches, avec Malik Dinar, Saifulmuluk, Marouf, Mojoud et bien d'autres, mendiants, derviches ou rois, nous fait pénétrer d'emblée dans l'univers des Soufis qui est, en réalité, notre univers mais perçu dans ses dimensions intérieures.Les contes derviches ne se présentent pas au seul niveau de la fable, de la légende ou du folklore. S'ils soutiennent la comparaison, pour ce qui est de l'interprétation des thèmes, de la finesse et du piquant, avec les plus belles histoires des différentes cultures, leur pouvoir va bien au-delà du plaisir ou de l'émerveillement. Ils éveillent en nous des résonances inattendues, nous interrogent, éclairent nos errances et nos errements.Ils dessinent un chemin. Ces histoires sont parfois, de façon étrange, notre histoire. Ainsi que le souligne Idries Shah dans sa préface, ce sont des histoires-enseignements - terme qui ne peut traduire qu'approximativement leur fonction, puisqu'il n'existe pas pour les définir exactement de vocable technique ou populaire dans les langues occidentales. Depuis toujours les Soufis instruisent leurs élèves au moyen de ces " histoires ", conçues à l'origine comme des instruments capables d'affiner et d'accroître les pouvoirs de perception et de communiquer au lecteur, ou à l'auditeur, ce qui ne peut l'être par aucune autre convention.Certaines se sont incorporées aux traditions populaires de nombreux pays, d'autres se sont glissées dans la littérature orientale et occidentale. Idries Shah, au cours de ses voyages et séjours en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Inde, en Afrique et en Europe, a pu recueillir et comparer les versions orales de ces histoires-enseignements qui offrent toute une gamme de saveurs et constituent une source d'impressions inépuisable.